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Anne autour du Monde

Je suis un globe trotteur infatigable, une amoureuse des gens et du voyage. J'aime me confronter à d'autres cultures, je suis curieuse de tout. Je traque la beauté partout où elle se trouve: dans le regard d'un enfant, dans un beau paysage, sur le sommet d'une montagne,dans l'harmonie d'un décor intérieur, la splendeur d'un édifice, d'un lac, d'une mer d'huile, dans le silence d'un désert lorsque la lumière transforme le réel, afin qu'apparaisse cette impalpable émotion.

"Portugaise, est la Mer Infinie"

À dit le poète Fernando Pessoa, l'auteur de l'Intranquillité.

 Par: Anne Antomarchi


La littérature portugaise est dès l'origine marquée par la prédominance de la poésie qui, tout au long de l'histoire, sera sa caractéristique et fera son originalité. Les premiers textes écrits en langue portugaise datent de la fin du XIIe siècle. Collaborateur d'Águia, puis de la revue moderniste "Orpheu", Fernando Pessoa (1888-1935) fait briller les multiples facettes de sa personnalité singulière dans une oeuvre mal connue de son vivant, mais appelée à devenir l'une des plus brillantes du Portugal. On continue aujourd'hui de découvrir ce grand écrivain ( Livre de l'intranquillité, 1982). L'effervescence poétique de l'après-guerre aboutit, au début des années 1960, à la création du groupe Poésie 61. Trois femmes constituent le noyau d'une littérature féminine : Lídia Jorge (née en 1946), Teolinda Gersão (née en 1940) et María Velho da Costa (née en 1938). Les oeuvres de ces écrivains sont toutes ancrées dans la réalité et abordent sans ambages les problèmes les plus graves de la société portugaise (colonialisme, émigration, misère, etc.).
D'origine hispano-anglo-portugaise, Jorge-Louis Borges, 1899-1986 poète de la perplexité, a écrit:
Les Borges
Rien ou très peu je sais sur mes aïeux Portugais, des Borges, cette nébuleuse
(...)
Ils sont le Portugal, ils sont les fameux gens
Qui ont forcé les portes de l'Orient
Et qui ont pris le large, et l'autre mer de sable.
Ils sont le Roi qui, dans le désert mystique,
s'est égaré, et il a juré qu'il n'est pas mort.
###
Jamais on n'a mis autant de soin à décrire le néant chatoyant de la vie quotidienne. Soares vit dans une sorte de non-lieu entre veille et sommeil. Jamais tout à fait en mouvement, ni tout à fait immobile. Condamné à l'intranquillité.
 Un troublant journal d'un " naufrage du réel "
Pessoa est celui qui affirme que la littérature, l'art, la musique montrent que la vie n'est pas suffisante...

Une lecture faite en rêve
"Dans les ombres indécises d'une lumière qui va bientôt mourir avant que la tombée du jour ne se change en nuit précoce, j'aime à errer sans penser ce que devient ma ville, et j'avance comme si tout était irréparable. Je savoure, avec mon imagination, plus qu'avec mes sens, la tristesse diffuse qui me hante. Je marche au hasard, et feuillette en moi, sans le lire, un livre intersemé d'images rapides, à partir desquelles je forme nonchalamment une idée qui n'aboutit pas.
Certains lisent aussi rapidement qu'ils regardent. De même, je tire du livre qui se feuillette tout seul dans mon esprit une vague histoire inachevée, souvenirs de quelque autre vagabond, morceaux de descriptions de crépuscules ou de clairs de lune avec des parcs au beau milieu et des allées où des silhouettes, vêtues de soie, passent et repassent."
Le Livre de l'intranquillité, Christian Bourgois, 1999, p. 200











Cascais, petit port de pêche
blotti dans une baie de sable, à l'embouchure du Tage, existe depuis la préhistoire. Aujourd'hui cette station balnéaire très en vogue attire sur ses plages des milliers de touristes venus du monde entier. C'est une station très animée et la pêche est restée une activité importante. Pour mesurer le charme de cette petite ville, il faut assister, en fin d'après midi à la rentrée de centaines de barques multicolores qui, après avoir sillonné la mer,glissent, lourdes de poissons et de fruits de mer, et viennent décharger leur précieux butin au port dans un spectacle ébouissant.
Un spectacle pour les yeux et l'odorat. Toute la côte de l'Estoril, à est bordée de plages de satin doré. À Cascais, en pleine ville, on  y accède  par des escaliers. La lumière est divine le décor alentour superbe. J'admire ses rues pavées et ses belles maisons dont les façades éclatantes de blancheur ou colorées, de style Art-Nouveau, se détachent dans le bleu du ciel. Il fait bon se balader sous les grands arbres qui bordent certaines longues avenues. Sur les quais de la Marina l'activité est intense; le port peut accueillir un grand nombre de bateaux et offrir un grand choix d'activités, comme la voile, à ceux qui sont passionnés pour la navigation et l'aventure et qui veulent s'offrir, l' évasion d'une étonnante découverte, ou simplement le repos et le plaisir. Cascais accueillera en 2007 la 32e Coupe  America ; pour cet événement, le Portugal, prévoit des retombées économiques d'un milliard et demi d'euros a indiqué mardi, le 8 août 06, Pedro Garcia, administrateur du port de Cascais, cité par le quotidien Diario de Noticias.
















































Le Guincho
: A quelques kilomètres seulement de la superbe capitale qu'est Lisbonne, un petit coin de paradis nommé Guincho. Les magnifiques et longues plages de sable fin entourées de verdure, de dunes et d'abruptes falaises fauves, sont sans aucun doute, les plus belles du Portugal. Les couchers de soleil y sont célèbres, un véritable spectacle lorsque mer et ciel se confondent, explosent en un soleil d'encre noir. Je suis descendue à l'Estagalem Muchaxo, située sur la plage de Guincho, à Cascais, près du point situé le plus à l'ouest de l'Europe continentale (Cap Roca). Directement sur la Praia da Guincho dominant l'océan atlantique, l'hôtel se dessine dans la partie du triangle Lisbonne, Cascais , Sintra. À perte de vue: l'Océan. Il faut savoir qu'à l'Estagalem Muchaxo règne une atmosphère particulière, l'hôtel bâti, en 1964 dans une forteresse, n'avait à l'époque que 17 chambres. Le succès de cette Estagalem est dû en partie à son propriétaire, toujours le même, qui est absolument adorable. J'ai fait un séjour de quatre nuits à l'hôtel et j'ai eu l'honneur de partager un repas avec monsieur Antonio Muchaxo; nous avons parcouru son livre d'or, qui est vraiment impressionnant. Signé par les plus grandes stars du cinéma français, américain et russe, ce livre d'or, témoin précieux d'une époque révolue, raconte que c'est  sur ces plages que les artistes français, comédiens et chanteurs de l'époque existentialiste ont fait, pour la première fois,
sur les criques sauvages de la Praia do Guincho, à l'abri des regards, l'expérience du nudisme,  une révolution en 1960. Les artistes avaient  la complicité du propriétaire de l'hôtel...et de celle de son personnel. Bien sûr, tout est top secret par respect de l'anonymat. On peut y voir les sols en «Calcada» dans l'ancienne partie qui était à l'origine une forteresse. Aujourd'hui les soixante vastes chambres accueillent les touristes qui recherchent quelque chose de spécial. La salle à manger est encore dans son jus. C'est une immense salle ouverte sur l'océan, entièrement parquetée de lame de bois en forme de chevrons. Le plafond  orné de caissons en bois mouluré semble être soutenu par d'énormes troncs d'arbres plantés là avec leur écorce. Les lustres sont aussi d'origine, et datent de l'époque de la construction de l'hôtel, de véritables branches d'arbres, à l'état brut, font office de support aux abats jours recouverts de toile tissée, en fibre naturelle assortie aux tentures. Un brasier en forme de coquillage de poisson complète le décor. La cuisine de la mer y est excellente. Dans le bar mitoyen, l'ambiance des années soixante prédomine et l'on peut facilement imaginer les réunions des « avants et des après-dîners. D'imposantes arcades en pierres rythment l'espaces occupées par des banquettes en cuir vert et s'ouvrent toutes grandes sur l'océan. Les tables sont en réalité d'épaisses tranches d'arbres. Le clou de l'hôtel c'est la piscine d'eau de mer, aux dimensions olympiques, ancrée dans le rocher au bord de l'océan, complètement protégée des vents et des marais. Ce petit coin de paradis nommé Guincho  attirent tous les champions du seurf et de la planche à voile. Le luxe, c'est l'endroit lui-même, l'excellente cuisine, les couchers de soleil et le paysage étonnant et sauvage.
Estagalem Muchaxo : à trente kilomètres à l'ouest de la ville de Lisbonne à Cascais : courriel muchaxo@ip.pt ou bien info@ muchaxo.com.Tel : 21 437 02 21. Le Propriétaire :
Monsieur Antonio Muchaxo vous racontera avec éloquence ses débuts sur le Guicho.(la photo de la piscine-prise sur son site).












 
Senhora da Guia 2750-642 Cascais. Estrado da Guincho.

Téléphone : 21 486 92 39... Cette ancienne villa est un Estagalem délicieux, situé face à l'océan. La villa est entourée de jardins et de terrasses et dotée d'une superbe piscine. Les chambres sont magnifiques. L'accueil est parfait et plein de gentillesse. Une escale de charme à seulement quelques kilomètres de Lisbonne. Les alentours sont magnifiques, luxuriants, les promenades idylliques; Les rues bordées de grands pins parasol, s'étirent en courbes  et offrent de belles échapées sur l'océan. À proximité (à une cinquantaine de mètres) Un luxueux Golf: Quinta da Marinha Hotel, Villas and Golf Resort (****) Quinta da Marinha 2750-715 Cascais Tel.: (+351) 214.860.100 Fax: (+351) 214.869.488. Azulejos ou La diversité figurative. L'histoire de cet art décoratif, est le symbole par excellence du Portugal depuis son introduction dans le pays jusqu'aux réalisations les plus contemporaines, notamment celles crées d'après des cartons de Vieira da Silva.« Une des expériences les plus marquantes d'un voyage au Portugal est sans aucun doute la découverte des décors de carreaux émaillés, les azulejos  qui ornent les plus beaux exemples d'architecture intérieure et extérieure du pays. C'est par la mise en scène des carreaux de céramique plus que par leur fabrication que le Portugal s'est distingué: généralement les revêtements d'azulejos sont omniprésents, animant grâce à leurs formes et leurs couleurs les surfaces des églises, des palais et des villas, des parcs et des jardins, auxquels ils confèrent un charme visuel tout particulier en exploitant au mieux les possibilités de l'environnement architectural ou urbain.
Ce sont les Maures qui ont introduit cette technique au Portugal et en Espagne. Depuis ces carreaux couvrent les sols, les murs, et parfois même les plafonds. En Europe au XVIIIe siècle c'est le Portugal qui créait le plus grand nombre de carreaux de céramique. Les Motifs des Azulejos sont encore aujourd'hui extrêmement variés et appréciés. Ci contre, une salle de bain contemporaine au Lapa Palace. Le Poète (Pessoa). Le grand poète portugais du XXe siècle (1888-1935). Certains vont jusqu'à le classer parmi les plus grands écrivains de tous les temps. Il écrivait en anglais ou en portugais, mais n'a quasiment rien signé de son nom, sauf des articles dans les journeaux; il a très peu publié de son vivant. En portugais « Pessoa » signifie « personne ». Il publiait sous une multitude de pseudonymes qu'il appelait ses « hétéronymes »   quatre d'entre eux sont connus, et chacun d'eux correspondaient à une personnalité différente. Fernando Pessoa est né a Lisbonne en 1888. Son père est employé à la secrétairerie d'État et critique musical, il meurt 1893 de la tuberculose. Sa mère se remarie avec le Consul du Portugal à Durban. En Fernando Pessoa s'embarque avec sa famille pour l'Afrique du Sud, il commence à apprendre l'anglais. Il est l'un des meilleurs élève de la Durban High School, puis fréquente l'université du Cap et commence à écrire en anglais. Il écrira des poèmes dans cette langue jusqu'en 1921."« Après son retour définitif d'Afrique du Sud en 1905, à l'âge de 17 ans, Pessoa n'a plus jamais voyagé. Il n'a pratiquement plus quitté Lisbonne; et l'on peut même dire qu'il a passé tout le reste de sa vie, c'est-à-dire trente ans, dans un espace assez restreint pour qu'on puisse le parcourir à pied. Entre la place São Carlos, où il est né, et l'hôpital Saint-Louis des Français, où il est mort, il y a à peine un kilomètre. Entre la ville basse (la Baixa), où il travaillait, et le Campo de Ourique, où il a résidé de 1920 à sa mort, il y a environ trois kilomètres.
Dans cette bande étroite de tissu urbain, le long du fleuve, il n'a guère cessé de déambuler, du château São Jorge et de la place du Figuier, à l'est, au port d'Alcantara, à l'ouest. Les deux lieux à mon sens les plus chargés de poésie, les plus magiques, sont ceux où l'on peut encore aujourd'hui le retrouver dans les cafés qu'il fréquentait ; la place du Commerce, appelée autrefois Terreiro de Paço (esplanade du Palais), où la ville s'ouvre sur le Tage, et où la table du poète, au café Martinho da Arcada, est restée telle quelle; et le Chiado, à la jointure entre la ville basse et le quartier haut, le Bairro Alto ; là, à la terrasse de la Brasileira, (voir photo dans le premier article )le café qu'il aimait, la statue du poète, grandeur nature, est aujourd'hui assise, pour l'éternité, et n'importe quel consommateur peut s'attabler avec lui pour ce pèlerinage qui ne ressemble à aucun autre. » (Bobert Bréchon, Extrait de Paysage de Fernando Pessoa". Extraits:Intranquillité
 17 octobre 1931:
"Oui, c'est le couchant. J'arrive au bout de la rue de l'Alfândega, le pas lent, l'esprit dispersé, et lorsque j'aperçois la tache claire du Terreiro do Paço, je vois nettement le non-soleil du ciel occidental. Ce ciel ivre du bleu légèrement verdi au gris blanchâtre, et vers la gauche, tapi sur les pentes de l'autre rive, s'amoncelle un nuage brunâtre, d'un rose comme mort. Il règne une grande paix que je ne possède pas moi-même, froidement éparse dans l'air automnal et abstrait. Ne la possédant pas, j'éprouve la plaisir vague de supposer qu'elle existe. Mais en réalité, il n'y a ni paix ni absence de paix : du ciel seulement, du ciel de toutes les couleurs qui défaillent - bleu-blanc, vert encore bleuâtre, gris pâle entre le bleu et le vert, vagues tons distants de couleurs de nuages qui n'en sont pas, au jaune indécis obscurci d'une pourpre mourante. Et tout cela est une vision qui s'éteint au moment même où elle est perçue, un entracte entre rien et rien, ailé, suspendu tout là-haut, en tonalité de ciel et de meurtrissure, prolixe et indéfini.
Je sens et j'oublie. Une nostalgie vague, celle de tout un chacun pour toute chose, m'envahit comme un opium émanant de l'air froid. Il y a en moi une extase de voir, intime et postiche. Du côté de la barre du fleuve, où la disparition du soleil se termine graduellement, la lumière s'éteint en un blanc livide, teinté de bleu par un vert froid. Dans l'air flotte la torpeur de ce qu'on n'obtient jamais. Le paysage du ciel se tait dans les hauteurs.
En cette heure, où je sens au point de déborder, je voudrais céder au malin plaisir de tout dire, au libre caprice d'un style devenu destin. Mais non, seul le ciel profond est réellement tout, distant, s'abolissant lui-même, et l'émotion que j'éprouve- et qui est tant d'émotions à elle seule, mêlées et confuses- n'est que le reflet de ce ciel nul dans un lac reclus entre les barrières de rochers, lac muet au regard mort, dans lequel les hauteurs distraitement se contemplent".
Cet ouvrage devenu mythique -suivi d'un tome II tout aussi fort- est probablement l'oeuvre de Pessoa la plus séduisante et la plus vénéneuse. Pessoa nous livre ici un long monologue ininterrompu où foisonnent les paradoxes et les traits lumineux, le tout baignant dans une luminosité indiciblement triste, pessimiste et angoissée. Ce langage au repos sans repos s'étaye d'abord sur la contemplation de Lisbonne et de ses menus faits quotidiens. A partir de trois fois rien, Pessoa reconstitue sous nos yeux l'histoire de l'humanité, pitoyable et sans issue. Mené par un style concis et précieux tout ensemble, ce "Livre" forme une somme remarquable, une totalité écrasante, obsédante. Difficile d'échapper à son emprise une fois qu'on y a goûté. Versant d'une main l'opium secourable et de l'autre ravivant la plaie, "Le Livre de l'Intranquillité" est perpétuellement dans un de ces états stationnaires qui effraient. Catalogue complet de tous les déboires, il sourit néanmoins aux blasés de la vie qui trouvent entre ses lignes moult arguments pour plaider leur cause. Un livre qui, peut-être, rend fou...Source: Le Routard. Le Journal Litéraire.
Sintra, escale de fraîcheur située à 28 km de la capitale. Cette petite ville, classée au patrimoine mondial de l'Unesco, se rejoint facilement par train. On peut faire une très belle promenade à pied jusqu'à son château haut perché, le Palacio da Pena, digne d'un véritable conte de fée.
À déguster : À Belem. OS Pastei de Belem, rue de Belem 84- idéal à l'heure du thé pour savourer les fameux pasteis dans la fabrique même ou la recette est jalousement gardée.-À Guincho : Mar do Guincho : L'Estagalem Muchaxo  sert une excellente cuisine de fruits de mer.-À Lourinha : Fruto do mar : Porto das Barcas. À Sintra : Casa Piriquita : rua das padarias 1/3. On y sert les spécialités de cette fameuse pâtisserie : Les Queijadas.-À Lisbonne : restaurant Le Cipriani au Lapa Palace. Spécialités italiennes et portugaises. Spécialités : Cochon de lait grillé.-Aussi Casa de Alentejo, rua portas de Santo Antao 58, dans un palais mauresque qui a gardé son patio d'époque.  Une cuisine régionale, du porc épicé vraiment délicieux.. 
La route des épices et une recette exclusive portugaise. Voici le cadeau du grand chef du Lapa Palce à Lisbonne, qu'il me fait plaisir de partager avec vous:
Homard aux parfums de vanille et cacao.
Ingrédients:
Aubergines, Céleris, Vanille en Baguettes, Cacao en fèves, Sel de Guérande, Huile d'olives.
Préparation: Séparer les pinces du homard de son corps et cuire en court-bouillon, pas trop bouillant: Les corps pour 9 minutes et les pinces pour 11 minutes. Refroidir en eau et glace, extraire la pulpe de la carapace. Mettre sous-vide avec de l'huile et de la vanille. Conserver à 63 degrés jusqu'au moment de l'utilisation. Avec les têtes du homard préparer une bisque classique et donner du goût à la fin avec des fèves de vanille, infuser le tout pendant au moins une heure. Couper les aubergines dans la longeur, saler, et mettre de l'huile dessus, les placer sur une plaque alant au four à 170 degrés. Quand elles seront cuites, séparer la pulpe de la peau, et refroidir; dans un mélangeur, monter la pulpe avec une émulsion d'eau et d'huile. Couper en petits dés une autre aubergine et saler, la laisser au frigidaire pour au moins deux heures afin qu'elle laisse toute l'eau. En Même temps mettre sur le feu un petit pot avec de l'eau, un verre de vinaigre et une feuille de laurier. Blanchir les aubergines, refroidir dans le mélangeur et ajouter sur la pulpe hors du mélangeur l'huile avec le celeris et le piment rouge. Préparer l'assiette en mettant au centre la crème d'aubergines et au-dessus la pulpe du homard déjèa coupée en escalope. Utiliser de la salade pour donner du volume à la composition, en faisant attention de ne pas l'écraser, mettre au-dessus les aubergines sous huille, préalablement égoutées. Etendre au-dessus la pince du homard, garnir avec des pommes "chips " vanille croquante. À la fin répartir la sauce du homard avec de l'huile à la vanille et dresser.
Le saviez vous?
Le cycle des épices (1500-1640)
Le commerce du poivre et des épices en général est à l'origine de la recherche de nouvelles routes commerciales. En un siècle les marins portugais allaient courageusement "éclairer" la route. Pour cela, ils allaient surmonter leur peur viscérale et démolir des mythes séculaires. On disait pourtant qu'aucun navire, une fois franchi ce cap, n'en pourrait jamais revenir. Au-delà de ce cap de la peur, les Portugais allaient explorer systématiquement le littoral occidental africain.
En 1460, un commerce intense et fructueux était déjà en activité, employant jusqu'à vingt-cinq caravelles par an.
Les côtes prirent le nom de leurs produits - Côte de l'Or, Côte d'Ivoire, Côte des Esclaves.
Assez rapidement les Portugais ruinèrent la puissance des commerçants Arabes en prenant Ormuz, l'île de Diu dans la mer d'Oman où ils triomphèrent d'une flotte levée contre eux.  La route des épices était entre leurs mains.
Avec quelques postes sur la côte d'Afrique orientale, ils disposaient d'un système de relais qui leur permettait de détourner vers Lisbonne l'essentiel du commerce européen du poivre, de la cannelle, de la girofle, du gingembre. En 1512 ils étaient maîtres d'Amboine, dans les Moluques, où se trouvait, depuis longtemps, le principal marché d'épices du monde oriental, placé au centre d'une importante région productrice de girofle. Il semble qu?au temps d'Albuquerque la production moyenne de poivre commercialisée se soit montée au total à six mille tonnes, on déchargera jusqu'à vingt-cinq et même quarante tonnes de cannelle à Lisbonne au début du XVIe siècle; Le clou de girofle représentait quelque cent vingt tonnes par an.
Jusqu'au début du XVIIe siècle les Portugais contrôlèrent les sources de production des épices. Entre 1500 et 1520, leur trafic atteignit en tout dix mille tonnes environ, et de 1600 à 1620 il est estimé à dix-neuf mille car la production et la consommation du poivre avaient doublé.

Le premier tour du monde :
En 1519-1522 : Le portugais Magellan fait le premier tour du monde en passant par l'extrémité de l'Afrique du Sud
(Aujourd'hui appelé « Détroit de Magellan »). Il meurt pendant le voyage.
Remerciements: À Monsieur José Anahory peintre sculpteur qui m'a reçue avec beaucoup de gentillesse, comme ça au hasard d'une promenade,... découvrant ses oeuvres sur son parterre en avant de sa jolie maison au bord de l'océan… je suis invitée à y entrer. Ses sculptures ( des femmes) sont magnifiques et s'élèvent dans son jardin en terrasses dominant la mer, à l'ombre de grand pins parasols. On peut les admirer aussi au de club de golf Quinta da Marinha. Voir photos plus haut: le salon, avec les fauteuils turquoise)
À la compagnie Air France. Texte et photos, tous droits réservés: Anne Antomarchi

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 Anne

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L
Bonjour Anne,<br /> Enfin un blog avec des textes bien écrits et de superbes photos ! C'est suffisamment rare pour être souligné... C'est passionnant.<br /> Sur un tout autre sujet, j'ai connu quelqu'un, il y a quelques années, qui portait le même patronyme et le même prénom que vous.<br /> C'était à Peypin dans les Bouches du Rhône, et cette personne, tout comme moi, était à l'époque, passionnée par les chevaux...<br /> Vous reconnaissez-vous ?<br /> Bien cordialement.<br /> Sylvaine<br />  
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F
Bonjour.<br /> Je viens de voir ton blog avec un très beau récit sur le Portugal que je voens de lire. Tes photos accompagnent très bien l'article. Je reviendrais le voir de temps en temps.<br /> Bonne continuation.
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